AVC, des symptômes aux traitements en passant par les risques

Du sang trop visqueux entraîne une variation de calibre du vaisseau. Par la suite, la perméabilité de la membrane vasculaire varie, le sang circule moins et une occlusion ou une rupture arrive. Cette rupture provoque la mort des cellules nerveuses par le manque d’oxygène. Et le médecin de diagnostiqueur et déclaré un AVC agit par urgence médicale avant de procéder aux différents examens cliniques afin de prescrire les traitements adaptés.

À quoi reconnait-on un AVC ?

Toute une panoplie de signes fait penser à l’accident vasculaire cérébral. La personne peut avoir un trouble de la vision ou une perte totale de la vue. Elle peut également subir un mal de tête très brusque et brutal avec des vomissements. Des étourdissements précédant une perte de l’équilibre, un engourdissement qui pourrait engendrer une paralysie du visage ou des membres ainsi qu’une confusion et une difficulté de compréhension ou d’expression sont également constatés chez qui une attaque cérébrale s’est produite.

Quelques facteurs à risque

Ceci étant, quelques maladies et habitudes peuvent causer un AVC comme la désoccupation, une mauvaise alimentation, l’obésité, le stress à répétition, l’alcool, le tabac et la drogue, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et les contraceptifs oraux.
Les plaques lipidiques blanchâtres se formant sur les parois artérielles, qui s’épaississent, qu’on appelle athérosclérose sont l’un des premiers agents responsables de l’AVC en passant par l’hypertension ou l’anévrisme. L’accident vasculaire cérébral présente 3 cas différents :
o la thrombose cérébrale qui touche les 40 % à 50 % des patients. C’est la formation d’un caillot sanguin sur l’athérosclérose.
o L’embolie cérébrale où le caillot contenu dans le sang venant du cœur ou du cou s’arrête sur une artère défaillante. Cette manifestation atteint les 30 % des malades.
o L’hémorragie cérébrale quant à elle est le cas le plus grave, mais elle représente le taux le plus bas (20 %). L’hémorragie se produit lors d’une rupture d’anévrisme au niveau du cerveau.
L’AIT, accident ischémique transitoire dit aussi mini-AVC où l’obstruction artérielle est temporaire par le fait que l’irrigation du cerveau diminue. Les symptômes disparaissent en 24H et l’attaque ne laisse pas de séquelles, mais il signale un vrai accident vasculaire à venir et ne doit pas être pris à la légère.

Traiter un AVC

Qu’une artère est bloquée ou quand une hémorragie est survient, les médecins proposent des traitements médicamenteux ou procède tout de suite à la chirurgie.
Concernant les médicaments, lors d’une thrombose ou d’une embolie, un activateur du plasminogène tissulaire est à injecter par intraveineuse 3 h à 4 h 30 après l’attaque. Ensuite, un anticoagulant ou antiplaquettaire est prescrit. Ces substances permettent de faire disparaître les caillots progressivement ainsi que prévenir leur grossissement. Ils évitent également la formation de nouveaux caillots.
Quand une hémorragie se présente, les antihypertenseurs sont les premiers remèdes pour baisser la tension et empêcher un nouveau saignement. Si une crise d’épilepsie survient à la suite, les médecins administrent des benzodiazépines.
Cependant, la chirurgie peut être faite à titre de prévention quand une artère est bloquée. L’endartériectomie de la carotide consiste à nettoyer la paroi de la carotide affectée par la plaque de lipide. Durant une angioplastie, un ballonnet contre le blocage et une tige métallique contre le rétrécissement seront introduits dans l’artère.
Face à une hémorragie, le médecin peut emboliser l’artère à l’aide de filaments de platine pour pallier la dilatation du vaisseau et prévenir la rupture d’un anévrisme.
Puisque les séquelles d’un AVC peuvent être graves et plus ou moins irréversibles, une rééducation ou une réadaptation s’avère indispensable. Cette dernière oriente les cellules nerveuses indemnes à prendre en charge les fonctions de celles qui ont été lésées. Beaucoup de spécialistes sont compétents dans ce domaine, par exemple un physiothérapeute, un diététicien, un orthophoniste, un ergothérapeute, un psychiatre et autres.

Prévenir un AVC

Sans tabac, moins d’alcool, moins de stress et plus de sport sont les premières recommandations qui diminuent les risques d’un accident vasculaire. Les aliments doivent être moins salés, mais riches en potassium et magnésium. Cela permettra par la même de surveiller son poids.
Sur le plan médical, il s’agit surtout de surveillance. Faire souvent des examens pour contrôler la tension artérielle, le cholestérol et la glycémie. Traiter une maladie cardiaque s’il y en a. contre la récidive, les anticoagulants (dabigatran) et les antiplaquettaires (bisulfate de clopidogrel) sont très efficaces.