En période de pandémie comme en temps normal, les médecins méritent les meilleurs équipements de protection individuelle ou EPI. En ces temps où le Coronavirus sévit, la surblouse lavable ou jetable est très recherchée. C’est aussi le cas des masques et des gants.
La surblouse lavable pour certaines occasions
Comme son nom l’indique, la surblouse est un tablier long qui couvre du cou aux jambes. Elle peut être en tissu classique ou plastifié. Ces deux déclinaisons ont leur utilisation respective. Il revient au porteur de bien mettre l’équipement de protection individuelle en fonction des tâches qu’il a à accomplir. Pour ceux qui doivent avoir un contact direct avec les malades du covid-19, il faut un modèle étanche. Le plastique préserve le soignant d’éventuelle projection de liquide physiologique. Pour rappel, le coronavirus se transmet surtout par les postillons, la sueur ou les mains. La durée pendant laquelle le médecin doit mettre son tablier imperméable reste limitée. Après une journée, il est préférable de changer de tenue. La précédente doit être jetée ou idéalement incinérée.
Pour leur part, les surblouses lavables sont adaptées aux personnes qui effectuent des tâches présentant moins de risque de contamination. C’est notamment le cas de celles qui n’ont pas de contact direct avec les patients porteurs du virus mortel. Les médecins peuvent aussi mettre ce type d’équipement face à un individu potentiellement transmetteur de maladie. Ceci étant, il faudra changer d’EPI au bout de 6 heures. La perméabilité des tissus est compromise après cette période. La surblouse lavable doit être nettoyée dans la lessiveuse électrique à une température de 60 °C. Quelques minutes suffisent pour éliminer les agents pathogènes incrustés aux fibres. Il faudra tout de même repasser le tablier en veillant à ne pas le contaminer.
Des protections pour la tête et les membres
La surblouse lavable est indispensable pour protéger les médecins, le masque l’est encore davantage. Le personnel soignant doit porter un modèle répondant aux normes FFP2. Autrement, il faut une version chirurgicale conforme aux exigences techniques ISO 7010 : 2011. Il faut également des lunettes de protection adéquates. Elles sont transparentes et doivent prévenir les projections de côté. Parfois, une visière en plexiglas s’avère plus efficace. Ce type d’équipement se fixe sur le front par un harnais faisant le tour du crâne. Pour la tête, les charlottes couvrant entièrement la chevelure sont fortement encouragées. Elles ne doivent aucunement gêner dans les mouvements. Pour ceux qui procurent des soins aux malades du covid-19, il faut une casquette ou un calot jetable.
Parfois, les avant-bras doivent être protégés contre certains risques. Des manchettes spécialement dédiées à cet effet sont disponibles sur le marché. Cela dit, les gants ont une importance capitale. Les modèles en latex à usage unique sont de rigueur. Différentes tailles sont proposées pour ne pas gêner le médecin dans ses diverses manipulations. Le plastique doit épouser parfaitement la morphologie pour minimiser l’éventualité d’une déchirure. En France, quelques entreprises leaders dans le domaine des EPI fournissent une large gamme de produits. Elles commercialisent leurs articles aux centres hospitaliers, mais également aux particuliers.